Gabon-FEGABAB: le Ministère des Sports attendu pour mettre de l’ordre
Le ministre gabonais des sports, Franck Nguema a récemment fait la une des journaux en annonçant une mise à plat du système sportif. Et si pour l’élection du 19 décembre prochain comptant pour le renouvellement des structures de la Fédération gabonaise de basket-ball (Fégabab) était l’occasion pour le membre du gouvernement d’envoyé un message fort aux fédérations, ligues et autres associations sportives ?
La relance du basketball au Gabon reste une préoccupation majeure ce d’autant plus qu’ils sont nombreux ces basketteurs à reconnaître que tout va mal et pointent un doigt accusateur sur les textes manipulés à souhait par les présidents une fois élu.
D’ailleurs, le rédacteur en chef de Gabon Sportif Fabrice Guitrie, titrait dans sa publication »Ne pas se présenter à sa succession mais avant, prendre le soin de glisser des textes orientés »
Cette diatribe avait suscité une vague de réactions dans le milieu du basket-ball où l’on prépare l’élection du nouveau président de la Fédération Gabonaise de Basket-ball (Fégabab).
Selon le site d’information sportives, le président sortant de la Fégabab, Léopold Evah pourrait être incriminé pour certains faits, après avoir promis de ne pas briguer un nouveau mandat en 2020.
D’après plusieurs, il aurait modifié en 2018 les textes de la fédération pour rester aux commandes de la fédération.
De ce qui ressort, il aurait mis en place un stratagème lui permettant d’avoir un mainmise sur le futur successeur qui devrait ensuite lui rendre l’appareil en lui donnant une certaine existence dans le basket-ball au niveau international.
Selon toujours Gabon Sportif, le deal serait aussi d’assurer le paiement des salaires des membres de l’équipe sortante.
Face aux médias il y a quelques jours, le ministre des Sports, Franck Nguema a fait savoir qu’il ne sera satisfait du travail qu’à la condition qu’un toilettage pour la bonne gouvernance soit fait pour redynamiser la fédération Gabonaise de basket-ball.
À ce jour, si les deux candidats en lice, Willy Conrad Asseko et Tim Remanda veulent d’un scrutin exempt de contestations, les soutiens de TIM Remanda disent craindre que le vote soit biaisé par des textes invalidés par l’assemblée générale mais paraphés par les autorités compétentes.
Par Wilfried Bourobou notre correspondant à Libreville