Dopage : suspension réduite pour la nageuse Australienne Shayna Jack

Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a réduit de moitié la suspension pour dopage de la nageuse Australienne Shayna Jack de quatre à deux ans.

Dans sa décision, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a indiqué que l’athlète n’avait pas pris intentionnellement une substance interdite à l’origine de sa suspension de quatre ans.

Shayna Jack, membre de l’équipe australienne de 4×100 mètres nage libre qui a remporté l’or aux Jeux du Commonwealth de Gold Coast 2018 en un temps record, avait été suspendue quatre ans après qu’un échantillon qu’elle avait fourni lors d’un test hors compétition en juin 2019 avait été trouvé contenant des traces du ligandrol.

La nageuse de 22 ans a été suspendue pour deux ans en appel et son interdiction a été antidatée au 12 juillet 2019, date à laquelle sa suspension provisoire est entrée en vigueur, à la suite de la décision du TAS confirmant qu’elle avait commis une action anti- violation des règles de dopage.

Sa suspension expirera moins de deux semaines avant le début des Jeux Olympiques de Tokyo initialement prévus en 2020 mais reportés en juillet 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.

Dans son rendu, le TAS a déclaré que « selon la prépondérance des probabilités, que Shayna Jack n’a pas intentionnellement ingéré de ligandrol et a considéré qu’elle s’était déchargée de son devoir de prouver que la violation des règles antidopage n’était pas intentionnelle ».

En conséquence, le TAS a imposé une période de suspension réduite de deux ans, à compter de la date de sa suspension provisoire », a déclaré l’instance dans un communiqué.

La quadruple médaillé aux Championnats du monde peut faire appel de la décision du TAS, tandis que l’Agence mondiale antidopage peut également demander une interdiction plus longue.

Shayna Jack avait affirmé en décembre dernier que la contamination croisée aurait pu provoquer son test de dépistage positif pour l’agent anabolisant non stéroïde, une substance populaire auprès des culturistes.

Elle avait vivement critiqué le système antidopage, qui, selon elle, est « imparfait », depuis qu’elle avait confirmé son intention de faire appel de la décision de l’interdire pendant quatre ans.

Le test positif de Shayna Jack a été retourné avant les Championnats du monde de l’année dernière en Corée du Sud et l’a amenée à être renvoyée chez elle du camp d’entraînement pré-compétition australien au Japon.