CAN 2021 : l’origine de la bousculade meurtrière révélée

© Photo d'illustration/les autorités Camerounaises ont indiqué que le manque de force de sécurité est à l'origine de la bousculade meurtrière de lundi

Avant le match de 1/8e de finale de CAN lundi entre le Cameroun et les Comores, environ huit (8) trouvaient la mort lors d’une bousculade.

Les autorités Camerounaises se sont expliquées pour la première fois après la bousculade qui a fait huit morts lundi à Yaoundé avant le match de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Cet incident est due à l’ouverture «imprudente» d’une porte par les forces de sécurité «face à une marée humaine», a déclaré vendredi le ministre camerounais des Sports.

L’entrée Sud «a été momentanément fermée par les forces de l’ordre face au déferlement de spectateurs alors que d’autres portes étaient opérationnelles» au grand stade d’Olembé de la capitale camerounaise, a assuré Narcisse Mouelle Kombi devant la presse.

© Photo d’illustration/les autorités Camerounaises se sont exprimées pour la première fois après la bousculade meurtrière de lundi avant le 8e de finale Cameroun vs Comores

Mais, «face à la pression, et débordés par cette marée humaine, les éléments de sécurité ont procédé de manière imprudente à l’ouverture de la grille de l’entrée Sud, provoquant une grande bousculade» qui a abouti à la mort «tragique» de huit personnes, dont un enfant et deux femmes, a-t-il poursuivi.

Le ministre Camerounais des Sports qui a reconnu que le nombre des membres des forces de sécurité était «insuffisant» a accusé les porteurs de faux billets et de billets usagés et les supporters ayant voulu entrer sans billet, d’être les principaux responsables de cette catastrophe.

Selon un dernier bilan, 38 autres personnes ont été blessées durant cette bousculade.

A la suite de cet événement douloureux, le président de la Confédération Africaine de Football (CAN) Patrice Motsepe a annoncé le déplacement du quart de finale prévu dimanche du stade d’Olembé au deuxième stade de la capitale, Ahmadou Ahidjo.

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