Athéltisme – AF Sud : Caster Semenya vise un record à Paris 2024

©Photo d’illustration/ Caster Semenya lors du 5.000 m des Mondiaux d'Eugene (Oregon)

Icône de l’athlétisme sud-africain, Caster Semenya, veut marquer le coup lors des Jeux olympiques de Paris 2024 puisqu’elle assure désormais le rôle d’entraîneur.

Après s’être remise de la déception d’avoir manqué Tokyo 2020, et bien qu’ayant participé au 5000m féminin à Eugene 2022 fait ses marques en qualité désormais d’entraîneur.

En février, elle a également failli mener l’équipe sud-africaine de relais mixte 4 x 2 km à une première médaille historique aux Championnats du monde de cross-country en Australie. L’équipe a terminé quatrième dans un temps de 23:50, à seulement 24 secondes des médailles.

Désormais, elle compte mettre à profit l’expérience acquise au cours de sa longue carrière de près de 15 ans comme entraîneur adjoint de demi-fond à l’Académie TuksAthletics de l’Université de Pretoria.

Devenue assistante de son ancien entraîneur, Samuel Sepeng, le frère cadet d’une autre légende sud-africaine du demi-fond, Hezekiel qui a remporté la médaille d’argent du 800 m masculin aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996, devenant ainsi le premier Sud-Africain noir à décrocher une médaille olympique.

Lorsqu’elle s’est entraînée avec Sepeng, Semenya a réalisé le quatrième meilleur temps de tous les temps sur 800 m en établissant un record national de 1:54:25 lors de la réunion de la Ligue de diamant de Paris en juin 2018. Le duo a uni ses forces pour encadrer les athlètes de l’Université de Pretoria dont l’âge varie entre 14 ans et 19 ans.

S’adressant à Olympics.com, le directeur de TuksAthletics, Ziyanda Menziwa, a déclaré que les jeunes athlètes étaient enthousiastes à l’idée de travailler avec l’une des légendes de l’athlétisme sud-africain.

« Ils sont motivés pour bien faire. Ils la considèrent comme une icône et veulent lui ressembler. Elle est toujours une athlète. Même maintenant, elle va courir (aux championnats provinciaux). C’est une bonne collaboration entre l’entraîneur Samuel et Caster », a déclaré Menziwa.

En plus d’être un modèle positif pour les jeunes athlètes, Semenya utilise également son expérience pour les guider de manière experte à travers des difficultés telles que les blessures.

Dans sa propre carrière, Caster Semenya espère continuer à progresser dans les épreuves de fond pour prétendre à une médaille.

Lors d’une interview à City Press, un journal dominical sud-africain, Semenya a déclaré qu’elle n’était pas trop inquiète à l’idée de participer aux championnats du monde de cette année à Budapest en août, mais qu’elle avait plutôt en ligne de mire Paris 2024.

« Mon niveau de forme physique décidera de mon destin. Si mon corps me permet d’aller à Budapest, j’irai. Mais je ne vais pas courir après [le temps de qualification] ; il viendra à moi, comme toujours », a-t-elle confié Semenya à City Press.

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