Arsène Wenger : « les terrains me manquent tellement »
Âgé de 71 ans aujourd’hui, Arsène Wenger refuse de raccrocher définitivement dans le football, notamment de mettre une croix à sa carrière d’entraîneur après son départ d’Arsenal où il a passé 22 ans.
S’exprimant à Strasbourg (France) lors de la présentation de son autobiographie, « Ma vie en rouge et blanc », Arsène Wenger est longuement revenu sur sa carrière d’entraîneur qui a débuté en 1984 et qui s’est achevée à Arsenal où il a passé 22 ans en tant que manager.
Arsène Wenger désormais chargé du développement du football mondial à la Fifa, pense revenir sur les terrains comme entraîneur.
« Je refuse de dire plus jamais parce que ça ferait tellement mal. Je pense que la chose à dire, c’est que j’ai survécu à tant de stress pendant si longtemps et alors peut-être qu’il est préférable de ne pas tenter le destin. Mais la passion vous dit: « tant que vous êtes en vie, vivez votre passion au maximum. »
Revenant sur sa carrière d’entraîneur débuté à Nancy et l’a vu gagner le championnat de France avec Monaco avant un passage au Japon à Nagoya Grampus, Wenger a poursuivi sa carrière à Arsenal.
« J’ai été drogué pendant 36 ans et vous ne pouvez pas vous en débarrasser du jour au lendemain », a-confié Arsène Wenger estimant que « ce n’est pas facile, mais il était venu un moment où je me suis dit. N’ai-je pas déjà eu un combat de trop?« Lorsque vous atteignez 70 ans, vos horizons deviennent plus étroits. J’ai eu des offres de l’UEFA et de la FIFA pour participer au développement du football d’une manière différente. En fin de compte, j’ai opté pour la FIFA parce qu’il y a un fossé énorme entre l’Europe et le reste du monde. »
Alors que les clubs européens et les fédérations nationales sont confrontés à des difficultés en raison du ralentissement économique causé par la pandémie de coronavirus, Wenger se concentre sur son rôle au sein de l’instance dirigeante du jeu mondial est donc d’aider le reste du monde à rattraper son retard.
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