Sports – Africa : le Maroc en guerre contre le dopage des sportifs
Lors d’une rencontre mercredi à Bouznika, la présidente de l’Agence marocaine antidopage (AMAD), Fatima Abouali, a invité, les fédérations sportives à appliquer les règles antidopage directement sur les sportifs et les personnes sous leur tutelle.
Appliquer le programme national de lutte contre le dopage est la recommandation faite lors de la journée d’étude sur les « Règles antidopage appliquées au Maroc en 2022 », par Fatima Abouali.
La présidente de l’AMAD a estimé nécessaire pour les fédérations d’inclure les dispositions reconnaissant la compétence et la responsabilité de l’Agence mondiale antidopage, dans leurs politiques et règlements.
Pour les instances fédérales, elles devront accepter et respecter l’esprit et les termes du programme national antidopage du Maroc ainsi que les lois antidopage pour bénéficier d’une aide financière ou autre soutien du gouvernement et/ou du Comité national olympique marocain.
Fatima Abouali a ajouté que les fédérations doivent prévoir des mesures qui répriment l’usage des produits ou des procédés dopants.
Présent lors de cette rencontre, le président du pôle de contrôle et d’investigations de l’AMAD, Youssef El Youssfi, a indiqué que l’Agence avait pour rôle de lutter contre la propagation de l’usage des substances dopantes dans le milieu sportif au Maroc en adoptant des mesures proactives.
Selon M.Youssfi à travers les mesures existantes, le Maroc veut empêcher l’arrivée de ces substances dans le milieu sportif local, et à adopter des méthodes scientifiques pour former les athlètes grâce aux entraînements intensifs.
Grâce au conseil disciplinaire, l’AMAD statuera sur tous les dossiers liés au dopage des athlètes et à déterminer les sanctions appropriées, ainsi que d’imposer des sanctions pénales aux personnes qui font le commerce de substances dopantes conformément à la loi 97-12 relative à la lutte antidopage adoptée par le Parlement en août 2016 à l’unanimité.