Natation – Kenya : la Fédération de natation en eaux troubles
A la suite du retard pris dans l’organisation des élections devant conduire au renouvèlement de ses structures, la Fédération de natation du Kenya (KSF) est sous la menace d’une suspension de la part de la Fédération internationale de natation (FINA).
Quel avenir pour la Fédération de natation du Kenya (KSF) dont les récentes élections devant mettre fin aux activités du comité de gestion intérimaire (IMC) sont contestées devant les tribunaux.
Selon insidethegames qui cite le journal kenyan The Star, plusieurs athlètes réclament la dissolution du comité de gestion intérimaire (IMC) pour permettre la tenue des élections à la Fédération de natation du Kenya (KSF) sous la menace d’une suspension de quatre ans.
Ces athlètes accusent les membres du IMC de retarder « délibérément » la tenue des élections pour selon eux « des intérêts personnels ».
A la suite de l’imbroglio au sein du comité de gestion intérimaire de la KSF, le nageur professionnel Teddy Wamuyu a demandé au président du tribunal des litiges sportifs du Kenya, John Ohaga de veiller à ce que les élections soient organisées dans les meilleurs délais au sein de la fédération de natation pour éviter une éventuelle suspension de la Fédération internationale de natation (FINA).
Selon lui, « La FINA a donné trop de chances de mettre de l’ordre au sein de la KSF », puis d’ajouter « Si nous ne le faisons pas, nous serons bannis pendant quatre ans et nos nageurs en souffriront ».
Pour les nageurs kényans, ceux-ci doivent recevoir le feu vert de la Confédération africaine de natation et de la FINA pour prendre part aux compétitions internationales à venir.
Depuis décembre 2019, la KSF est temporairement suspendue afin de tenir « des élections conformes aux règles de la FINA. »
Elle a obtenu jusqu’au 30 octobre pour le faire mais les dissensions actuelles au sein de la fédération l’expose à une suspension prolongée aux conséquences lourdes pour la carrière de nombreux nageurs professionnels kenyans.