Greg Clarke quitte son poste de vice-président de la FIFA
Après avoir démissionné de la présidence de la fédération anglaise de football (FA), Greg Clarke a quitté jeudi son poste de vice-président de la FIFA, suite à une série de commentaires controversés lors d’une réunion de la commission parlementaire spéciale.
Greg Clarke avait été auditionné en début de semaine par la commission spéciale du ministère du numérique, de la culture, des médias et du sport pour qu’il défend le projet « Big Picture » – qui changerait de manière radicale la manière dont les clubs d’élite sont gérés en Angleterre.
Mais cette audition a été ponctuée par une série de remarques jugées « reprochables » faites par Clarke.
L’ex président de la FA avait utilisé entre autres le terme « footballeurs de couleur » et évoqué « des intérêts de carrière différents » comme raisons pour lesquelles il y a « beaucoup plus de Sud-Asiatiques que d’Afro-Caribéens » au sein du département informatique de la FA.
Il avait également déclaré qu’un entraîneur lui avait dit qu’une des raisons de la pénurie de gardiennes de but dans le football féminin était que les filles n’aiment pas qu’on leur donne des coups de pied.
Après ses déclarations et des excuses plus tard, l’ancien président de la Fédération anglaise de football a démissionné de son poste à la suite de vives critiques.
Il y a quelques jours, il déclarait sur la chaine Sky Sports qu’il restera vice-président de la FIFA jusqu’au Congrès de la FIFA le 2 mars. Mais ce jeudi, il a fini par démissionner comme le lui aurait demandé le président de l’UEFA, Aleksander Čeferin.
Greg Clarke est l’un des trois vice-présidents de la FIFA de l’UEFA, huit d’entre eux provenant de toutes les instances continentales.
Selon les statuts de l’UEFA, l’instance pourrait choisir un remplaçant de Clarke s’il démissionnait, mais le responsable ne pourrait pas prendre la relève avant le Congrès de la FIFA, ce qui signifie que les droits de vote de l’UEFA seraient affectés.