Foot – Africa : Emilio Nsue contre-attaque
Exclu pour une durée indéterminée de la sélection du Nzalang Nacional de Guinée Équatoriale, l’attaquant et capitaine de l’équipe nationale Emilio Nsue a décidé de sortir de son silence après son exclusion.
C’est sur son compte Instagram que l’attaquant a tenu à régler ses comptes avec ceux qu’il a qualifié « d’ingrats » sans cités les concernés par son live.
Dans son live, Emilio Nsue a violemment critiqué les récentes mesures prises par la FEGUIFUT et le ministère de la Jeunesse et des Sports contre le Nzalang Nacional après son élimination en 8e de finale de la CAN2023 de football.
Selon le meilleur buteur de la CAN, le ministère de la Jeunesse et des Sports et la FEGUIFUT sont gouvernés par « des gens corrompus, motivés par leurs propres intérêts ».
D’après lui, certains membres de la Feguifut ont pris cette décision pour garder l’argent que la CAF va verser.
Il indique par exemple que le président de la FEGUIFUT recevait des primes des joueurs de l’académie CANO Sport pour négocier leurs contrats à l’étranger.
Emilio Nsue accuse Elias Enzo de gonfler les budgets des frais de transport et d’hébergement de l’équipe nationale. « Elías a mis dans le budget que pour certains tests dans lesquels nous avons dû faire des prises de sang, il a mis 14 000 euros sur la facture. »
Concernant la restructuration de l’équipe nationale, Emilio Nsue précisera que cela n’a pour but de faire venir des gens dans le staff de l’équipe nationale, qui n’ont aucune expérience.
« Ils font venir un Elias qui prétend être un kinésithérapeute et tout ce qu’il fait, c’est vous prescrire de l’ibuprofène. Et nous avons préféré faire venir nos propres kinésithérapeutes, comme Belima.
» De même, la CAF et d’autres institutions qualifient les membres de la FEGUIFUT et du ministère de la Jeunesse et des Sports de mauvais gestionnaires. », a lâché le capitaine du Nzalang Nacional.
Jusqu’à présent, a fait savoir le meilleur buteur de la CAN, personne de la fédération ne les a informés de son licenciement. « Ils ont menacé l’entraîneur que s’il ne disait pas qu’Emilio Nsue était indiscipliné, ils le licencieraient. On lui a même dit qu’il avait le choix entre sept personnes, à l’exception des Blancs qui viennent d’Espagne.
Le capitaine de l’équipe nationale a traité les membres de la Feguifut et le ministère de la Jeunesse et des Sports de nuls, les accusant de garder l’argent que le gouvernement débloque et ne finance ni la ligue ni les infrastructures sportives.