Athlétisme-Kenya : Ferdinand Omanyala pas toujours fixé avant les JO
L’athlète Kényan, Ferdinand Omanyala envisage de participer aux Jeux olympiques de Tokyo en tant qu’athlète indépendant si Athlétisme Kenya (AK) refuse de l’inclure dans leur équipe.
Ferdinand Omanyala qui a récemment réalisé un nouveau record national de 10,01 secondes au 100 mètres et normalement qualifié pour les Jeux olympiques ne peut pas compétir.
En cause, le règlement actuel d’Athlétisme Kenya exclut toute personne ayant été suspendu par le passé pour dopage.
En effet, Ferdinand Omanyala alors étudiant avait été suspendu pendant 14 mois en 2017 après avoir été reconnu coupable d’avoir utilisé une substance interdite par l’Agence antidopage du Kenya (Adak).
L’ancien rugbyman qui s’est reconverti en entamant une carrière dans l’athlétisme il y a cinq ans, estime qu’il devrait avoir une seconde chance après avoir purgé sa suspension.
Son avocate Sarah Ochwada a confié à BBC Sport que son client et elle exploraient toutes les possibilités pour s’assurer qu’Omanyala peut prendre part aux Olympiques à Tokyo au mois de juillet prochain.
« Nous aimerions toujours qu’il se participe avec l’équipe du Kenya, car nous ne savons pas sur quoi Athletics Kenya s’appuie pour l’empêcher de courir sous le drapeau kenyan », a déclaré Sarah Ochwada.
« Nous leur avons demandé de nous donner le règlement spécifique. Si Athletics Kenya refuse qu’Omanyala se présente en tant qu’athlète kényan dans l’équipe du Kenya, nous pouvons alors demander au CIO d’accepter de le laisser participer en tant qu’athlète indépendant du Kenya, mais sous le drapeau du Comité national olympique du Kenya (NOCK) », a fait savoir l’avocate.
Selon le chef de la délégation des Jeux olympiques du Kenya, Jeremiah Kioni, le problème d’Omanyala pourrait être réglé après la réunion programmée entre le NOCK et l’AK.
Ferdinand Omanyala estime qu’il devrait avoir une deuxième chance. Comme lui beaucoup d’autres athlètes du monde entier ont bénéficié de l’état de grâce après leur suspension.
« Je comprends et j’apprécie qu’Athletics Kenya travaille dur pour lutter contre le dopage, mais ce que je peux dire, c’est que des erreurs et de mauvaises décisions se produisent », a confié le sprinteur.
« J’ai personnellement appris de mes erreurs passées, j’ai purgé ma suspension et j’ai beaucoup appris de mon expérience », a insisté l’athlète.