ACNOA : Lydia Nsekera veut restaurer l’image des comités olympiques d’Afrique
Lydia Nsekera présidente du Comité National Olympique du Burundi (CNOB) et membre du Comité International Olympique (CIO) et candidate à la présidence de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA) veut changer l’image de l’organisation.
Après une première tentative en 2018, Lydia Nsekera, présidente du Comité National Olympique du Burundi (CNOB) et membre du Comité International Olympique (CIO) se présente pour la deuxième à la présidence de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA).
Celle qui avait perdu par 34 voix contre 20 face à l’Algérien Mustapha Berraf au deuxième tour de scrutin en 2018 et déposée officiellement sa candidature le 31 mars veut redorer l’image de l’ACNOA.
« Notre organisation, l’ACNOA, on ne peut le nier, a traversé ces dernières années une période tumultueuse, dont l’impact se fait encore sentir dans tous les domaines », écrit Nsekera.
« On nous a peut-être parlé de ‘quelques réalisations’, mais la question reste de savoir si ces réalisations correspondent à la véritable image de ce que devrait être l’ACNOA », insiste la candidate Burundaise.
« A notre avis, les véritables réalisations sont, entre autres, celles qui apportent des solutions collectives aux besoins de notre Association et dont le sentiment de satisfaction est partagé dans une atmosphère de paix », a fait savoir en outre Nsekera.
Lydia Nsekera devenue la première femme à siéger au comité exécutif de la FIFA – aujourd’hui le conseil – lorsqu’elle a été élue en 2013 deviendrait la première femme à diriger une association continentale si elle était élue présidente.
La présidente du BNOC préside actuellement la commission femme et sport du CIO et fait partie des commissions de coordination de Tokyo 2020 et Los Angeles 2028.
Nsekera est la première candidate déclarée contre Berraf lors de la prochaine élection présidentielle de l’ACNOA, qui doit avoir lieu le 25 mai.
Berraf a succédé à l’Ivoirien Lassana Palenfo en 2018, mais le responsable algérien a été confronté à plusieurs problèmes au cours de son premier mandat de quatre ans.